LE COMITE DU VILLAGE D’AÏT EL HADJ Ali
L’AAJ ASSIREM
EN COLLABORATION AVEC L’APC DE TIZI N’TLETA
DAÏRA DE OUADHIA
Organisent
UNE CONFERENCE – DEBAT SUR
LES FLEAUX SOCIAUX
AVEC MM :
FERRADJI MOHAND AKLI, SOCIOLOGUE
DR LANKRI AHMED, MEDECIN LEGISTE
DR DJAMEL HARBI PSYCHOLOGUE
MOSTFAOUI ABDERAHMANE
LE JEUDI 12 JUILLET 2007 A 16 HEURES
A Ait El Hadj Ali
LE PUBLIC EST CORDIALEMENT INVITE
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Allocution d’Ouverture du Président
de l’Assemblée Populaire Communale de Tizi N’Tléta
Mesdames et Messieurs,
Monsieur Le Président de l’Assemblée Populaire de la Wilaya de Tizi Ouzou,
Monsieur Le Chef de la Daïra de Ouadhia,
Messieurs les Présidents des Assemblées Populaires Communales :
- d’Aït Bouadou ;
- d’Agouni Gueghrane ;
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs de la Presse,
En mon nom personnel, au nom de l’Assemblée Populaire Communale de Tizi N’Tléta que j’ai l’honneur de Présider, au nom de la Population de la Commune, je vous souhaite la bienvenue.
Aussi, je rends un hommage particulier aux membres du Comité du Village d’Aït El Hadj Ali et de l’Association des Activités de Jeunes « Assirem », ainsi qu’à toutes les citoyennes et citoyens qui on participé, activement, à l’organisation de « TIMCHRET » (l’offrande) couronnée de la tenue de cette Conférence – Débat sous le thème « LES MAUX SOCIAUX » rehaussée par l’auguste assistance.
La modernité n’est pas la négation de la tradition, l’Islam telque vécu et pratiqué par nos ancêtres, guides spirituels valeureux, n’est pas aux antipodes de la Science ; enfin, la science n’est nullement un démenti à la Vérité Révélée, car toutes convergent vers un objectif commun :
FAIRE AIMER LA VIE A L’HOMME
Cette initiative est la preuve irréfutable que nos frères et enfants, à l’instar de tous les enfants de
l’Algérie, sont les dignes héritiers des combattants de Jugurtha, de Cheikh Aheddad, de Lala Fatma N’Soumeur et de la Guerre de Libération Nationale.
Fidèles à leurs Aïeux, Aujourd’hui, ils n’hésitent pas à prendre à bras le corps le Flambeau, celui du :
COMBAT POUR LA VIE
Ainsi, le message de cette initiative est le suivant :
L’ESPOIR EST PERMIS,
L’AVENIR NE S’OFFRE PAS
IL SE CONSTRUIT,
ENSEMBLE, CONSTRUISONS NOTRE AVENIR
Sur ce, j’annonce l’ouverture officielle de la Conférence – Débat intitulée les maux sociaux.
Enfin, j’invite Monsieur Les Présidents de l’Assemblée Populaire de la Daira de Ouadhis, à prendre la parole.
Merci de votre attention
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TIZI N’TLETA / CONFERENCE – DEBAT
LE SUICIDE A L’ORDRE DU JOUR
Alliant tradition et modernité, le comité du village d’Aït El Hadj Ali et l’association des activités de jeunes « Assirem » en collaboration avec l’Assemblée Populaire Communale de Tizi N’Tléta viennent d’organiser une offrande (timechret) couronnée d’une conférence – débat traitant des maux sociaux, le Jeudi 12 Juillet 2007.
La matinée étant réservée à l’offrande, la dite conférence est tenue le soir au mausolée JEDDI ABDELMELK. Il est 16 heures, les villageois affluent au mausolée. La salle réservée au travaux est archi comble. Parmi les invités, on note la présence du Président d’APC d’Aït Bouadou. Cependant, on regrette l’absence du Président de l’APW de Tizi Ouzou, du Chef de la Daïra de Ouadhia, des Présidents d’APC de Ouadhia et d’Agouni Gueghrane, des différents services de sécurité sollicités ( la sûreté de Daïra, la Brigade de Gendarmerie Nationale et la BMPJ). Il est à signaler, aussi, l’absence remarquée du Directeur du SECTEUR Sanitaire de Boghni.
La séance débute avec la récitation de la Fatiha. EnsuiteMr Hamid MOKRANI, invite Mr Hocine SOUAM, Maire de Tizi N’Tléta, à prendre la parole. Dans son allocution d’ouverture, le Maire déclare « la modernité n’est pas la négation de la tradition, l’Islam tel que vécu et pratiqué par nos ancêtres, guides spirituelles valeureux, n’est pas aux antipodes de la science et, enfin, la science n’est nullement un démenti à la Vérité Révélée » il renchérit « le message de cette initiative et le suivant : l’espoir est permis, l’avenir ne s’offre pas, il se construit .Ensemble, construisons notre avenir » A la fin de son intervention, le P/APC de Tizi N’Tléta annonce l’ouverture officielle de la conférence – débat.
Invité à prendre la parole, Mr Mouloud MOULOUDJ, Maire d’Aït Bouadou, tranche « les fléaux sociaux tel que le suicide, la drogue et l’alcoolisme, sont les symptômes d’une crise, essentiellement , politique. Ceci démontre l’inaptitude des décideurs de ce pays à répondre, favorablement, aux attentes du peuple. Ils sont en déphasage total de ses aspirations » selon lui « alors que le prix du pétrole à atteint la barre de 70 Dollars le baril, la loi de finances est établie à raison de 19 Dollars le baril » et à lui de se demander « où va la différence ? Nous les élus locaux du peuple ne voyant rien arriver ».
Suite à l’intervention du P/APC d’Aït Bouadou, les conférenciers, en l’occurrence MM : Hamid DOUFENE, officier de la Protection Civile de Ouadhia, Abderahmane MOSTAFAOUI, Professeur à la retraite et membre du Conseil Islamique Scientifique de Tizi Ouzou et, enfin Dr Djamel HARBI, Psychologue Clinicien exerçant à la Polyclinique de Boghni, sont invités à intervenir. Ainsi, M. Hamid DOUFENE débute son intervention en rendant « hommage au comité du village d’Aït El Hadj Ali, à l’association Assirem et à l’APC de Tizi N’Tléta d’avoir organisée une conférence – débat sur un sujet aussi sensible et aussi complexe que celui du suicide » il continue sur sa lancée « la tentative de suicide est le fait d’essayer de se donner la mort sans y parvenir. Dans ce cas, le sujet doit bénéficier d’une prise en charge efficace. Le suicide et le fait de se donner la mort. Les causes restent difficiles à cerner, cependant, la plus répondue d’entre elles est l’échec dans la vie induisant un sentiment de culpabilité chez le sujet » Mr DOUFENE présente, ensuite, les statistiques des suicides et des tentatives de suicide enregistrés, dans la région, durant les années 2005, 2006 et 2007. Selon lui « en 2005, il y’ a eu une tentative de suicide et un suicide. En 2006, il y’ a eu trois tentatives de suicide et deux suicides. En 2007, jusqu’au mois de Juillet, il y’ a eu une tentative de suicide et huit suicides » à la fin, il ne manque pas de faire remarquer « comme vous le voyez, les chiffres ont tendance à augmenter ».
Pour sa part, Mr MOSTEFAOUI axe son intervention sur le regard que porte la religion sur les maux sociaux et surtout sur le suicide. Mais, avant d’aborder le sujet, il avoue « les chiffres sont alarmants . Franchement, j’en suis surpris » pour lui « l’Islam est devenu étranger à notre société. Si nous étions restés fidèles au préceptes de l’Islam nous ne serions jamais arrivés à cette situation. Car, l’Islam préserve la dignité de l’Homme qui est la créature préférée de Dieu.
L’Homme est doté de l’esprit, il a la liberté de choisir et d’agir. Donc il a la capacité de s’élever, spirituellement, à un stade supérieur à celui des Anges » à se sujet, il raconte « un jour, le Prophète ( QSSSL ) se tenant devant la Kaâba, lui dit : toi la Kaâba, il n’ y ‘ a pas de lieu ayant une valeur supérieure à la tienne dans mon cœur . Cependant, la valeur de l’âme musulmane t’est supérieure » et à Mr MOSTEFAOUI de renchérir « vous savez, l’homme est crée pour l’éternité. Il ne périt pas. Des recherches scientifiques récentes ont montré que l’organe humain possède une partie impérissable » Mr MOSTEFAOUI conclu « nous devons œuvrer ensemble pour le bien de tous.
Invité à prendre la parole, Dr HARBI déclare « les maux sociaux sont multiples. Le suicide est mal traité chez nous. C’est un sujet dont on ne parle pas beaucoup » il présente, ensuite, les causes des problèmes psychologiques dont la majorité est liée à « la crise intrafamiliale. La violence conjugale provoque des traumatismes profonds chez les enfants. Sur le plan scolaire, beaucoup d’enfants ayant des capacités intellectuelles avérées ne réussissent pas. Il faut en déterminés les facteurs de blocage. Ceci nécessite une prise en charge continue » et à Dr HARBI de souligner « la peur est humaine. Ce que nous ne comprenons pas nous le craignons. Le suicide est lié à l’appareil psychique de l’Homme qui est constituée du Surmoi, du Moi et du Sa. Le Moi à le rôle d’élaborer des questions des solutions mentales en vue de faire face à une situation. » d’après lui « la difficulté commence lorsque e il y’ a incapacité mentale à trouver des solutions. Ceci peut induire une incapacité de tolérer l’échec ce qui peut amener le sujet à adopter l’automutilation comme solution radicale à l’exemple de l’alcool, de la drogue et du suicide » Dr HARBI conclu son intervention en signalant « le programme de prise en charge des sujets victimes de fléaux sociaux ne concerne pas seulement la famille. Il concerne toute l’organisation sociale, mais aussi les institutions »
Les travaux ne prendront fin que vers 20 heures vu l’importance du sujet et la pertinence des interventions. La conférence – débat étant terminée, les invités sont conviés à une fête de mariage pour prendre le couscous. Au vu de l’ambiance qui a régné de l’aube jusqu’à une heure tardive de la nuit de ce jeudi, l’espoir est permis.
Le Comité d’Organisation
Mokrani Amar
Didane Amar
Mokrane Hamid
Amimar Said
